Le project ÉcoBiomique - vidéo

Transcription descriptive

[Musique commence]

[À l'écran] Initiative de recherche et développement en génomique : Le projet ÉcoBiomique

[À l'écran] James Macklin, Agriculture et Agroalimentaire Canada

Le projet EcoBiomics surveille la biodiversité à travers le Canada dans différents types d'habitats.

Le projet se concentre sur deux composantes principales : la santé du sol et la qualité de l'eau.

Les Canadiens sont très préoccupés par la santé des sols, car cela a un impact réel sur notre économie.

L'agriculture a besoin de sols fort pour produire et contribuer, tout comme l'industrie forestière.

En ce qui a trait à l'eau, nous nous soucions profondément de la qualité de l'eau que nous buvons, mais aussi de celle que nous utilisons à des fins récréatives : pour nager, pour pêcher et pour d'autres activités récréatives associées à ses habitats.

Habituellement, nous passons bien sûr beaucoup de temps sur le terrain à étudier les organismes là où ils se trouvent.

Mais dans ce projet, on a affaire à des micro-organismes qui sont petits.

On ne peut pas les voir à l'œil nu et on ne peut pas évaluer leurs interactions.

Nous les ramenons donc au laboratoire, nous les traitons et ensuite nous les soumettons à un séquenceur pour obtenir leur code génétique.

[À l'écran] Armand Séguin, Ressources naturelles Canada

Les domaines de recherche sont malheureusement souvent un peu en silo.

Donc la carte maîtresse d'EcoBiomics, d'une certaine façon, c'est l'intégration des différentes disciplines, agriculture, foresterie et écosystèmes aquatiques, parce que chaque écosystème a quand même un impact aussi.

Donc, c'est d'avoir une vision plus globale pour avoir cette communication là et cette approche nouvelle.

[À l'écran] Sol

[À l'écran] Christine Martineau, Ressources naturelles Canada

Mon rôle dans le projet IRDG EcoBiomics c'est de faire de la recherche sur les micro-organismes des sols.

Ce qu'on fait surtout, c'est évaluer l'impact de différentes perturbations sur les micro-organismes des sols, mais aussi voir comment on peut utiliser les interactions plantes/micro-organismes pour favoriser la restauration de sites qui seraient dégradés.

En fait, les sols sont très importants pour plusieurs fonctions dans nos écosystèmes.

Les sols vont supporter la croissance des plantes et des arbres aussi.

Donc, c'est extrêmement important parce que c'est là que les plantes et les arbres vont aller puiser leurs nutriments pour leur croissance.

Les sols remplissent d'autres fonctions aussi, notamment purifier l'eau, donc filtrer l'eau avant qu'elles rejoignent les cours d'eau.

Donc les micro-organismes vont été impliqués aussi, dans par exemple, la dégradation de contaminants qui pourrait avoir dans les sols et contribuer à la qualité de notre eau.

[À l'écran] Eau

[À l'écran] Sophie Crevecoeur, Environnement et changement climatique Canada

En faisant partie du projet EcoBiomics, je mène un des projets de recherche sur le thème de l'écologie aquatique.

En particulier, je travaille sur les cyanobactéries, qui sont des bactéries mais aussi des algues qui peuvent faire des efflorescences toxiques.

Donc, on regarde cette communauté de cyanobactéries et aussi le reste de la communauté microbienne qui est associée à ces cyanobactéries.

[À l'écran] Charles Greer, Conseil national de recherches Canada

Les efflorescences toxiques de cyanobactéries sont un problème car elles tuent la faune, elles tuent des animaux domestiques et elles peuvent causer de graves problèmes chez les humains car elles produisent des toxines lorsqu'elles sont ingérées.

Bref, elles causent toutes sortes de problèmes.

Lorsque nous voyons une efflorescence de cyanobactéries toxique se développer, nous recherchons spécifiquement les facteurs qui provoquent ce développement à ce moment précis.

[À l'écran] Nathalie Fortin, Conseil national de recherches Canada

Quand les concentrations de nutriments sont trop élevées, les cyanobactéries prennent le dessus.

On voit que les nutriments proviennent des terres agricoles, mais aussi, il ne faut pas oublier que quand il y a des surverses ou des débordements des eaux usées, les nutriments-là proviennent via la rivière également.

[Sophie Crevecoeur] C'est important de pouvoir comprendre comment le système fonctionne pour être capable de savoir comment il va répondre aux perturbations futures, par exemple à celle des changements climatiques.

[À l'écran] Bioinformatique

[À l'écran] Joe Giustizia, Agriculture et Agroalimentaire Canada

De manière générale, la bioinformatique est l'application des pratiques de la science des données aux sciences de la vie.

Donc, on s'attarde aux sciences de la vie et le type de données qui sont générées en termes de données génomiques, par exemple, qui sont littéralement des séquences de génome.

Il existe également d'autres types de données, comme des données environnementales et la science des données prend ces différents volets et les combine de manière intéressante, incorporant parfois des choses comme l'apprentissage automatique ou l'intelligence artificielle afin de produire une sorte de connaissances utiles.

[À l'écran] Abiodun Laoye, Agriculture et Agroalimentaire Canada

Les différentes technologies que nous avons introduites dans le cadre de l'équipe de bioinformatique du projet EcoBiomics ont permis aux chercheurs d'aborder la question de recherche de nouvelles façons.

Et ça leur permet d'être très créatifs et aventureux avec les types de questions qu'ils posent et les types de méthodes qu'ils utilisent pour trouver la réponse.

[James Macklin] Je pense que l'héritage d'EcoBiomics de l'IRDG servira de référence.

Nous avons commencé à observer, dans beaucoup d'endroits des organismes qui généralement ne sont pas observés.

L'intention est de maintenir certains de ces observatoires pendant une longue période afin que nous puissions continuellement revenir, réévaluer et constater le changement ou l'impact sur cet écosystème ou cet habitat.

C'est extrêmement important pour comprendre, quelles que soient les impacts sur cet environnement, comment ils peuvent être atténués.

Le gouvernement du Canada a le mandat de rendre ouvertes les données que nous générons et des connaissances fondées sur ces données. Et non seulement ouvertes aux autres chercheurs, mais aussi au grand public.

De cette façon, ça nous permet de poursuivre nos recherches dans les années à venir, mais ça permet également à d'autres chercheurs qui s'intéressent au même type de sujets ou peut-être à d'autres sujets que nous n'avions jamais prises en compte lorsque nous avons saisi ces données, d'ajouter aux connaissances à l'avenir.

[À l'écran] Remerciement à :

  • Conseil national de recherches Canada
  • Agriculture et Agroalimentaire Canada
  • Environnement et Changement climatique Canada
  • Ressources naturelles Canada
  • Pêches et Océans Canada
  • Agence canadienne d'inspection des aliments
  • Agence de la santé publique du Canada

[Musique termine]

[À l'écran] Mot-symbole du Gouvernement du Canada

[À l'écran] © Sa Majesté a Reine du chef du Canada, 2022