Élaboration et évaluation de méthodes de biosurveillance fondées sur l'ADN environnemental : Un remplacement « omique » pour l'évaluation d'une communauté aquatique au Canada

Période de financement : 2020-2024
Responsable : Gerald Tetreault
Investissement global de l'IRDG : 206 500 $

La technologie utilise le matériel génétique que les organismes aquatiques excrètent dans leur environnement plutôt que la morphologie pour identifier les espèces d'intérêt. Cette méthode non invasive ne nécessite pas de capturer directement les organismes, de les identifier et de les relâcher. Elle réduit au minimum le temps et les coûts requis, comparativement aux évaluations de communautés traditionnelles, qui sont complexes sur le plan de la logistique et qui exigent des ressources considérables. La nouvelle méthode permettra de quantifier l'ADNe par rapport aux techniques de biosurveillance habituelles utilisées pour les communautés de poissons et de moules d'eau douce sans avoir besoin de recueillir des échantillons de manière invasive. Le projet vise à comparer les signaux quantitatifs liés à l'abondance de l'ADNe qui ont été obtenus par des analyses ciblées par PCR quantitative au nombre relatif de lectures de séquences pour le même taxon obtenues en utilisant des protocoles de métacodage à barres afin d'évaluer les méthodes en fonction de la puissance et de la sensibilité des signaux relatifs à l'ADNe. Une fois la technologie développée, Environnement et Changement climatique Canada la partagera avec les collectivités autochtones locales dans le cadre de collaborations de surveillance communautaire afin qu'elles puissent se doter des capacités nécessaires pour surveiller leurs environnements locaux. L'objectif est de concevoir et de fabriquer des trousses qui pourront être utilisées pour la surveillance communautaire et par les groupes de science citoyenne.

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L'Initiative de R-D en génomique
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